mardi, août 28, 2007

Une maladie.

"Pourquoi ferions nous confiance aux bactéries."
- B. Guerrand

dimanche, août 26, 2007

Pour la culture.

"Si les patates étaient intelligentes elles domineraient le monde"
- T.Poussou

samedi, août 25, 2007

Le choix des héros !

Dans un petit village de la Grèce antique, deux paysans eurent une nuit la surprise d’une étrange visite. Un homme couvert de sang et de boue vint frapper à leur porte. Il faisait sombre et les paysans ne s’aperçurent de son ignoble apparence qu’une fois leur porte ouverte.

Cet homme était vraisemblablement fou, il marchait dans la pièce et semblait frigorifié. Son visage, marqué par la crasse, était souligné par une barbe hirsute. Son regard était agressif. Les deux fermiers étaient tétanisés. A quel diable avaient ils ouverts leur porte ?

« Je reviens de l’Hadès ! Je suis un guerrier de Sparte. Je ne vous ferais aucun mal à condition que vous me donniez à boire et à manger. Hâtez vous ! »

Les paysans s’exécutèrent… De quel choix disposaient ils ? L’homme se tenait devant eux en arme.

Une fois qu’il eut consommé le repas, le guerrier s’apaisa.

« Vous devez être effrayés. Je m’excuse de cette irruption. »

Les paysans demeuraient silencieux. Il les parcouru du regard avant de reprendre :

« - Il y a eut une bataille à quelques kilomètres d’ici. Quand était-ce ?

- Il y a environ une dizaine de jour…

- Alors ce n’était pas un rêve, il marqua une pose, ses yeux à présent rivés sur la table. »

La paysanne risqua de briser le silence.

« Vous étiez sur le champs de bataille ? Vous avez fait cette guerre. »

Le spartiate leva les yeux un instant avant de se lever de son tabouret. Il marcha en silence prêt de l’âtre. Il approcha lentement ses mains du foyer. Le visage rougeoyant à la lueur du feu, il conta son histoire.

« J’ai été laissé pour mort dans un tas de cadavre. Je vous l’ai dit je reviens de l’enfer. La dernière chose dont je me souviens c’est d’avoir pris un violent coup au crâne. Je suis tombé et mes yeux se sont assombris.

Lorsque je m’éveillais, j’étais dans l’Hadès, de l’autre côté du Styx. J’ai vu de mes yeux le monde des morts. Des colonnes d’âmes bleutées descendaient des montagnes arides et sans espoir. Mon corps n’existait plus, je n’étais qu’une âme errante. Trois autres âmes me précédaient. Nous étions, me semble-t-il, à l’entrée d’une grotte. Qu’était il arrivé à mes hommes ? Avions nous gagné la guerre ? Etais-je vraiment mort ? Ou étaient les hommes tomber à mes côtés ? Qui étaient ses trois âmes ? Tandis que mon esprit palpitait de question, le geôlier fit résonner sa voix depuis le fond de la caverne.

« Je vous propose trois vies… l’une est celle d’un tyran, l’autre est celle d’un pauvre, la dernière est celle d’un homme banal. Choisissez, à l’aune de vos expériences, déterminez laquelle de ces trois vies est la plus enviable. Vous aurez alors la chance de vous réincarner dans la vie de votre choix. »

La première âme approcha. J’écoutai avec attention les pensées échangées ici, conscient de la réalité de la réincarnation et du choix que je devrais faire. La première âme pris la parole :

« J’étais un pauvre, sans un sous. J’ai connu les affres de la pauvreté ! Je ne veux plus revivre ça !!! Jamais ! Je vais venger ma condition ! Je deviendrais un tyran ! Bénis sois-tu Hadès de me donner cette opportunité. »

L’âme du pauvre se dissipa.

La seconde âme approcha.

« Pauvre bougre… il ne sait pas ce qu’il l’attend. La vie de tyran est un enfer. J’étais tyran et je puis juré qu’il n’y a pas de vie plus ingrate. Il sera hait de ses ennemis, trahit par ses amis. Il sera riche matériellement et pauvre dans l’amitié. Je préfère encore être pauvre. Hades fait moi pauvre ! Laisse moi goûter à la vraie richesse, celle du cœur… »

L’âme du tyran se dissipa.

La troisième âme approcha.

« Je suis Ulysse… Je suis un héros. J’ai recherché le combat et la lutte. Mes exploits seront probablement contés dans le monde entier… Mais qu’ai-je gagné finalement ? J’ai été éloigné de ma femme ! Je n’ai jamais vu grandir mes enfants ! Peu m’importe l’héroïsme, je veux être un homme normal, avoir une famille ! Ô Hadès ! Mon chois est fait ! Donne moi la vie de l’homme normal ! Fais moi riche d’une famille ! Fais moi riche de quiétude ! »

Je m’approchai alors. Mais le geôlier me dit :

« Il ne reste plus de vie disponible pour toi… retourne d’où tu viens. Regagne le champ de bataille ! Fais de ce voyage dans le monde des morts une expérience. Souviens toi du choix du héros et juge de ta vie à l’aune de la sagesse d’Ulysse… »

Je revins du monde des morts dans un tas de cadavres froids. Je me suis hissé sur les corps et j’ai marché jusqu’à votre ferme… »

Un long silence s’instaura. Les fermiers restaient hébétés. Le guerrier pris ses affaires et s’approcha de la porte et en franchis le seuil…

« - Attendez, cria un paysan ! Ne désirez vous rien d’autre ? Ne vous voulez vous point connaître l’issu du combat que vous avez mené ?

- Cela ne m’intéresse plus, répondit l’homme. »

Franchissant le seuil de cette porte, il devint un homme normal et n’en fût que plus héroïque.

mercredi, août 22, 2007

Originalité

Il y a derrière chacun d'entre vous au moins trois objets "un mur", "une fenêtre", "un dossier". L'environnement des humains est toujours le même. Où que vous soyez vous verrez les mêmes choses à la télévision. Les publicités vous harcèlent de "logos" tous identiques. Au cinéma, vous voyez tous les mêmes films, etc. La standardisation du monde des humains peut les amener à tous devenir identiques.

Il y a déjà quelques symptômes de vos ressemblances :
- La multiplication des groupes du genre "rappeur" "gothique", "geek", "popeux", "punk", etc. En bref des gens vetus de la même manière, pensant de la même manière...
- La course des artistes vers la protection de leurs oeuvres. Je me souviens que lorsque Romaric a commencé à ecrire son livre il craignait que quelqu'un d'autre ait les mêmes idées que lui au même moment.
- La simultanéité des découvertes scientifiques et philosophiques et les batailles de paternité qui en découle.
- la neutralité politique ambiante. Le centre... vous ne devez pas confondre "tolérance démocrate" et "totale neutralité".
- Vous êtes immobiles et enfermés dans un système dont vous voyez bien qu'il ne vous apporte pas le bonheur.

Lorsque vous saurez et serez tous les mêmes choses vous n'aurez plus besoin de communiquer et votre espèce n'aura plus d'utilité.
Je vous aime bien... finalement... si Je vous donne ce conseil : abandonnez vos télévisions, détruisez toutes les publicités, n'allez plus au cinéma.
Créez vos films, écrivez vos livres, faîtes vos vêtements...
Multipliez vos fenêtres sur le monde.
Internet est un bon début, puisse-t-il ne jamais devenir comme vous autres.

Défends Tes souvenirs ! Tu dois Te débarrasser de ces souvenirs parasites que l'on-t-a implantés de force ! Défends Tes souvenirs !

Citation

"Il arrive un temps où la seule réputation qui importe est celle que l'on obtient auprès de sa famille..."

Le premier qui trouvera le nom du film d'où est tirée cette citation recevra un prix spécial...

mardi, août 21, 2007

La bonne idée et la mauvaise idée ?

La bonne idée trouve toujours la force de se réaliser.
Il n'y a donc ni bonnes, ni auvaises idées... Il y a les idées.

La pensée

La pensée humaine tourne en rond. Tu n'inventes plus rien et Tu Te contentes d'interpréter.
Si Tu tournes en rond depuis le départ, la sphère formée par les pensées humaines est Ton monde.
Et le centre du monde possède deux visages. Nous sommes Toi et Moi son Sens.
Oui Oui... c'est à Toi que Je parle.
Dormir n'est pas une solution ! Réveille Toi bon sang ! Tu es un Dieu en sommeil !
Les jours meilleurs ne doivent pas se rechercher.
Analyses les sous-entendus de cette proposition.
Rechercher les jours meilleurs signifie ne pas les vivre.
Aujourd'hui est déjà le meilleur des jours.

Le livre du monde

Si Tu souhaites qu'il T'arrive des choses Tu dois passionner Ton lecteur. Tu dois montrer à l'auteur que Tu passiones le public et qu'il n'est plus possible pour Lui de se passer de Toi.

Tu devras donc toujours veiller à être exceptionnel !

lundi, août 13, 2007

La décroissance

Quand on se met en colère face aux imbéciles heureux de la politique économique démocratique, il faut avoir des chiffres.... Parce qu'ils ne comprennent que ça ! Le reste "le bonheur" et toutes ces notions non chiffrées... prrrrrrr. Ils ne comprennent pas.

Ecoutons un extrait d'imbécile :
"Le bonheur ? c'est l'argent non ? Plein plein d'argent... pour m'acheter d'la drogue dont j'ai besoin... Pi après j'irai à Paris avec tout plein de dégénérés qui comprennent plus rien. Mais quiz ont beaucoup d'ambition et qui sont prèt à faire tout pleins de saloperies exprès pour ça. Oh non je prèfère sortir avec Paul, parce que lui eh ben il a des relations !"

Des contacts ! des relations ! Voilà ce qu'ont les parisiens. Des amis voilà ce qu'on les "culs terreux" comme moi.

Le bonheur ne se chiffre pas. Le connard ne se raisonne pas. Alors que faire ?

Les obliger à lire ça :

"La Décroissance pour tous"
Par Nicola Ridoux
chez Parangon/vs

Contrairement à moi... cet auteur sait raison garder. Il expliquera clairement à votre entourage qu'il est temps de changer de système économique et donc de politique environnementale, sociale, etc...

Est-ce que c'est sérieux ?

Beaucoup de gens m'ont demandé si ce blog était serieux.
Alors, à l'origine, c'était la présentation d'un personnage, dont le nom est Sens.
Je me suis dit pourquoi pas lui faire un blog ? Un blog tenu par un personnage fictif. Imaginez qu'il y ait un blog de Hercule Poirot tenu par son auteur, ou il expliquerait toutes ses enquêtes.
Ce serait cool non ?! et ben là c'est pareil :

Sens est un personnage de fiction, le "méchant" (hahaha) de mon jeu de rôle "Sens Hexalogie".

On m'a alors dit... ce n'est pas l'utilité d'un blog ! "ca sert pas à ça... un blog mon neuneu, t'a rien pigé ! Il faut faire un site internet !"

Mais ça n'a plus l'interêt que je souhaitais lui donner !

Devant cette incompréhension je préfère abdiquer. A partir de maintenant je ferais un blog comme tout le monde... où je présenterais mes petites idées politiques et mes petits soucis du quotidien...

Alors aujourd'hui eh ben vous savez quoi ? eh ben j'ai eu mal au p'tit doigt d'pied ! hi hi